vendredi 22 avril 2011

Le rachat de crédit, cas de la famille Alban

La santé dit-on est une richesse. C’est vrai dans la mesure où rien de tout ce que nous entreprenons ne serait possible si nous ne sommes pas en bonne santé. D’où la couverture sociale relative à la santé, garantie par la Sécurité Sociale et le rachat de crédit. Mais à part cette couverture sociale, nous devons aussi étendre notre couverture maladie par le biais des assurances santé proposées par toutes les compagnies d’assurances, appelées aussi « complémentaires santé ». Elles nous permettent de nous faire rembourser une bonne partie de nos dépenses de santé. Pour cela, nous devons souscrire de telles assurances. La plupart des citoyens le font aussi mais ce n’est pas pour autant qu’on est à l’abri des mauvaises surprises financières en cas de grave maladie.
La famille Alban vit à Valence, au sud de Lyon sur le Rhône. Monsieur Alban a trente huit ans et madame en a trente sept, ils ont deux enfants de quatorze et douze ans. Monsieur Alban est technicien EDF et madame travaille comme professeur de géographie dans un lycée. Leurs deux salaires leur garantissent un revenu moyen et un niveau de vie du même standing. Leurs enfants vont dans un bon collège, ils louent un appartement de surface moyenne dans un immeuble de bon voisinage et le couple a acheté une voiture voici cinq ans déjà. Pour le confort intérieur, ils disposent à peu près de tout : cuisine équipée, canapé, fauteuils, mobiliers en bois, téléviseur, décodeur satellite, etc. tout ce qu'il faut pour une vie intérieure normale. Monsieur et madame Alban ne cherchent pas à avoir un « super intérieur ». Ils veulent devenir propriétaires immobiliers. L’accès à la propriété immobilière est élargi depuis longtemps, au regard des différents crédits immobiliers et des différentes mesures incitatives en faveur de l’investissement immobilier.
Quand monsieur Alban a eu trente cinq ans, c’est-à-dire il y a trois ans, le couple voulut acquérir une maison neuve par le biais d’un crédit immobilier dont le taux est avantageux par rapport à leurs capacités de remboursement. Ils habiteront cette maison, ce qui signifie que la mensualité de remboursement du crédit est totalement à leur charge. Ils veulent accélérer le remboursement et ont de ce fait, doublé voire triplé des mensualités pendant quelques temps, à prix de sacrifices financiers considérables sans toutefois les faire subir à leurs enfants et à leur scolarité, ainsi qu’à leur éducation. Ils veulent réduire leur mensualités. Ils ont même versé une bonne partie des economies qu’ils ont pu faire jusque là pour alléger le remboursement. Leur but est de mieux sécuriser leur bien qui n’est pas encore totalement acquis.
Il y a deux ans, monsieur Alban a eu besoin d’acheter une voiture, un produit de consommation devenu presque banal. Pour ce faire, il a eu recous à une « location avec option d’achat » (LOA), autrement appelé « leasing », avec lequel il a dû payer un « premier loyer » de sept cent cinquante euros pour avoir la clé en main. Ensuite, il doit payer mensuellement cinquante neuf autres « petits loyers » repartis sur plus de quatre ans. Toute la famille est ravie de sa nouvelle acquisition. Elle est aussi ravie de posséder un patrimoine « normal » comme c’est le rêve de millions de citoyens et de ménages français : une maison, une voiture et un chien ! On peut vivre heureux ainsi en famille, avec les revenus réguliers protecteurs et pourquoi pas d’autres perspectives lointaines, c’est l’un des buts des economies ou épargne.
Pourtant, pour la famille Alban, cette quiétude de vie n'a pas suré. Madame Alban tombe gravement malade : ses reins s’affaiblissent considérablement et ne fonctionnent plus normalement. Elle a même enduré des crises douloureuses aigues, le temps de l’emmener à l’Hôpital pour y recevoir les soins nécessaires. Elle a besoin de faire une « dialyse », un soin très coûteux, et surtout qui doit durer dans le temps vu que les reins sont incapables d’assurer leur fonction. C’est la tourmente chez monsieur Alban. Comment faire pour disposer de la somme à payer dans le cadre des dépassements des coûts d'un prêt, puisque toute la famille bénéficie d’une couverture maladie intermédiaire, à cent cinquante pour cent du tarif de convention ? D’autres formules, à trois cent pourcent du tarif de convention auraient été plus avantageuses. Le couple a d’abord dû payer les dépassements de coûts avec leurs economies. Mais lors des prochaines dialyses, il faut trouver une solution. Heureusement pour la famille Alban qu’elle possède une bonne couverture maladie, car sinon ça aurait été la catastrophe. Madame Alban peut continuer à enseigner mais elle est désormais dépendante de l’un des soins médicaux permanents les plus chers à un taux.
Pour disposer de plus d’argent à chaque fin du mois, le couple choisit la solution la plus radicale : le rachat de crédit. Ils obtiennent très facilement satisfaction et bénéficient d’un crédit à mensualité unique de remboursement réduite de soixante dix pour cent, à payer pendant dix ans. Ce crédit « rassemble » leurs crédits initiaux : crédit immobilier et crédit voiture. Les époux Alban bénéficient également d’une trésorerie de dix mille euros. Après que le rachat de crédit soit entré dans la vie des Alban, ils ont pu disposer de plus d’argent pour faire face aux soins dont a besoin madame Alban. Comme quoi le rachat de crédit est même en mesure de sauver une vie, de sauver une famille. Monsieur et madame Alban seront à jamais reconnaissants envers le rachat de crédit.

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